Marie-Pierre Ruiz
Psychologue - Psychothérapeute, Gestalt-thérapie
Marie-Pierre Ruiz
Formations
Naviguant entre le toucher et la psychologie depuis toujours, il a été évident de me tourner vers le psychocorporel.
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Formation Gestalt-thérapie, IFFP
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Master 2 de psychologie du développement, Paris VIII
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Prise en charge psycho-éducative auprès d'enfants, adolescents, adultes TSA
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DU gérontologie, Sorbonne Université-Faculté de Médecine sous la direction du professeur Belmin
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Formation : La dissociation du stress aigu au trauma complexe
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Formation au test de Rorschach avec les Pr Verdon et Azoulay
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Formation en Langue des signes: Ecole Française de Langue des Signes
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Formation PNL
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Formation aux techniques corporelles: massages sensoriels, ayurvédique, thaï et relaxation coréenne
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Formation et expériences artistiques théâtrales
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Formation en soin vibratoire "Trame"

"Rien n'est permanent, sauf le changement", Héraclite d'Ephèse
Réflexion sur le Toucher ou le sens du contact :
Je me souviens du Toucher comme un art de communiquer avec mes enfants...
Le toucher et son vécu ont couleur de douceur ou de violence, de bien-être ou de mal-être, et parfois les deux.
Le toucher, le premier sens à se développer dans l'ontogénèse connaît un statut particulier.
Notre société l'a soigneusement codé, encadré et ritualisé. Il s'est trouvé englobé dans la censure dont le corps peine à se dégager.
Le toucher, comme le goût ou l'oreille peuvent s'affiner et s'éduquer à la perception de nuances qui s'associent, de références en références, jusqu'à créer des configurations chargées de sens.
En permanence sur tous les lieux du corps, même en dormant, nous sentons le monde environnant. Le sensible est d’abord la tactilité des choses, le contact avec les autres ou les objets, le sentiment d’avoir les pieds sur terre.
La peau comme enveloppe réelle et symbolique du corps, et donc de l'individu lui-même est une mémoire inconsciente de l'enfance, un rappel des mouvements d'amour ou de rejet de la figure d'attachement. Elle est une limite de sens et de désir, elle relie et sépare, organise la relation au monde.
Elle est un point de contact avec notre environnement.
Quand tact et contact en retour acquièrent la justesse d'une note chantée au plus juste, le toucher devient une création.

Réflexion sur la connaissance des émotions :
La connaissance de soi me semble l'une des tâches les plus essentielles de l'individu. Les émotions sont des états phénoménaux qui impliquent une phénoménologie à partir de laquelle il est possible de les appréhender et de les identifier.
L'introspection est un processus capable de détecter, d'identifier et d'interpréter les expériences émotionnelles vécues et de fournir ainsi une forme de connaissance de soi. Les émotions sont des manifestations des désirs et des croyances des individus, ainsi que de ses sentiments et de ses traits de caractère. Elles donnent à la raison des clés de compréhension de notre rapport au monde.
L'enjeu premier est celui d'une compréhension de soi permettant une modification ou transformation des états émotionnels non-appropriés ou source de malaise ou de souffrance; confortant la voie menant à une vie plus épanouie et épanouissante.
C'est la phénoménologie des émotions qui est conscientisable par introspection.
Les expériences conscientes ont pour fonction de révéler l'effet qu'une chose, une personne, un évènement ont sur soi-même.
La connaissance des émotions délivre des informations essentielles à la conduite de la vie individuelle, si l'on considère que les émotions alimentent et influencent nos décisions, nos comportements et notre personnalité. C'est pourquoi leur connaissance semble ouvrir la voie à leur contrôle ou à leur régulation et favoriser l'accroissement de notre bonheur en offrant la possibilité à l'individu de mieux identifier en quoi ses émotions impactent sa personnalité.
